Le sens de la fantasy ?

Cette article est un complément bonus de notre article « Relecture du Cycle de l’Ailleurs ».


Bonus : le sens de la fantasy ?

Si des éléments de merveilleux prennent place dans les univers de Pierre Bottero, ils me semblent à chaque fois être d’une importance « minoritaire » ; ils posent le background, l’univers, développent l’imaginaire. Ils sont des obstacles narratifs utiles à la progression de l’histoire et à l’évolution des personnages.

Cependant, ces petits éléments anodins au premier abord, sont souvent des pieds dans la Porte, des jalons discrets posés là pour faire vrais, immersifs, mais qui en réalité posent la base d’une symbolique beaucoup plus grande exploitée plus tard. Aux exemples classiques du désert des Murmures, d’Ombreuse, de l’Ailleurs et des portes…

La fantasy est symbolique, la matérialisation de ce qui existe déjà. Je suis absolument convaincu, ou du moins, j’en ai l’intime conviction, que chaque élément merveilleux de L’Autre possède sa symbolique, hermétique, qu’il convient de déchiffrer pour en comprendre le sens. Et qu’à lister tous les éléments de fantasy et leurs multiples métaphores, nous aurions enfin un tableau clair du sens de cette trilogie.

Même en Gwendalavir, les éléments majeurs de fantasy ont un sens. Le Dragon, le pas sur le côté. C’est certes poétique, mais si nous y ressentons de la poésie, c’est justement parce que nous percevons l’écho de cette symbolique.

C’est cette différence de sens, de cohérence, de règles, de symboliques, qui fait la différence entre le conte, le merveilleux et l’œuvre de fantasy.

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