PRÉAMBULE
Pour cette série d’articles sur le marchombre qui arrive à son terme (enfin, non, puisque la partie II arrivera plus tard…) nous sommes partis avec trois approches : un premier article le plus fidèle au livre possible, un second portant sur la réappropriation du concept, et un troisième regroupant des témoignages. Ces trois approches nous semblent nécessaires, complémentaires et ne peuvent êtres prises séparément.
TW : Nous vous déconseillons de lire cet article si vous n’avez pas déjà construit solidement votre vision du marchombre, la lecture risque de biaiser toute construction ultérieure.
Introduction
Dans ce troisième article, place aux témoignages de la communauté. Bien sûr, ce sont des instants T de réflexion, les personnes ont pu évoluer depuis ces témoignages.
N’hésitez pas à ajouter votre témoignage en commentaire, mais veuillez à ne pas discuter de ceux publiés, les commentaires seront modérés en ce sens.
Les témoignages ont été récoltés après cet appel à témoignage, disponible sur le site, et partagé sur nos réseaux sociaux. Nous n’avons pas fait de sélection, ni d’ordre précis (ils sont par ordre de réception). Merci à tous ceux qui ont répondu =).
Ajoutons que 6 témoignages, c’est vraiment peu par rapport à la communauté. La vision que va donner l’article de la communauté sera donc extrêmement parcellaire.
Ce texte a été écrit de juillet 2021 à décembre 2021 et qui synthétise mon rapport au Marchombre de juillet 2020 à juillet 2021 ainsi que mon cheminement sur la voie. Le premier paragraphe ne peut être compris que si on me connaît car il parle de ma neuroatypie, d’un épisode dépressif qui s’est terminé en août 2020 au bout de 3 ans de combat et de travail sur moi et de la culpabilisation de ne pas arriver à devenir « une meilleure personne » car son estime de soi et sa compréhension de soi sont fortement impactées par le manque d’élément concret pour se comprendre et avancer dans sa vie. La philosophie Marchombre m’a donc permis de réfléchir à ma propre Voie plutôt que de culpabiliser de ne pas être dans les normes.
Je ne sais pas si ça vaut le coût de préciser que j’ai 20-25 ans, je suis AFAB (Assigné.e Femme à la naissance), NB (Non Binaire), blanc.he, valide physiquement malgré des perceptions et mon rapport au monde impactés par la neuroatypie et que je viens d’un milieu privilégié que j’ai jamais manqué de rien matériellement
Il s’est écoulé un an, c’est le temps du bilan.
La Philosophie Marchombre a fait évoluer mon approche de la progression personnelle. Avant je pensais me remettre en question et j’avais entrepris une démarche pour devenir « une meilleure version de moi-même » en cherchant à réduire mes comportements « problématiques » et mes contradictions. Cette approche a évolué et surtout elle a changé. Faire de l’introspection, collectionner les questions me permet de questionner le Pourquoi je fais les choses. Et ce Pourquoi n’est plus le même qu’avant. Le Pourquoi d’avant était un « Pourquoi je suis cassée, Pourquoi je suis malade, Pourquoi je me sens radicalement différente des autres ». Le sous-entendu derrière c’était que je ne serais jamais fonctionnelle, aimée, heureuse tant que je suis cassée ou trop bizarre. De plus j’utilisais mes bases en psychiatrie, en psychologie, en psychopathologie et en psychothérapie pour m’analyser et me cerner. J’utilisais des outils que je connaissais mal, je les plaquais artificiellement sur moi et je regardais ce que disait le filtre de moi-même. Ensuite j’utilisais les solutions données par ces approches pour m’aider moi-même. Cette méthode m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur les humains en général et m’a appris à m’adapter socialement aux situations et à entretenir des relations avec les autres. Cependant je n’ai pas appris assez de choses sur moi. Le vrai moi, celui auquel je pourrais apporter beaucoup plus d’aide sans faire ces multiples détours. Le Pourquoi d’aujourd’hui est donc une ligne droite vers mon fonctionnement, mes motivations, mes raisons, mes valeurs, ce qui est important pour moi. Le Pourquoi d’aujourd’hui est un Pourquoi qui est là dans le seul but de me faire progresser.
Mon rapport aux Marchombres se trouve également dans ma volonté de vivre des expériences. Je vis un entraînement physique (mais aussi intellectuel, émotionnel et relationnel) intense dans le but de développer un rapport à mon corps, mon mental et mes émotions qui me permet de connaître, comprendre et repousser mes propres limites. Sans ces expériences, mes limites me seraient inconnues et la compréhension de cette philosophie de la liberté m’échapperait. Je bouge plus, je bouge mieux, avec plus de liberté, avec plus de compréhension. Je cherche à prendre confiance en mes capacités, je développe mes aptitudes et je fais confiance à mon maître qu’est ma propre persévérance et ma sensibilité. Je construis mon rapport au monde de façon proactive grâce au Parkour, aux sports de combat, à l’escalade qui me permettent d’être plus souple, plus agile, plus discret…
Je n’ai pas hésité à foncer pour aller vivre pleinement ce qu’il y a à vivre dans la philosophie Marchombre. Je veux vivre le rapport au monde que tout ce cheminement sur la Voie produit et je ne peux que passer par là, par ce vécu, ces expériences. Je veux l’instant et l’éternité, la durée ne m’intéresse pas. Du haut des bâtiments abandonnés, au cœur des forêts en passant par les fonds marins et la sérénité des montagnes, j’évolue dans le coin de l’œil pour me glisser dans les bulles d’éternité et saisir l’instant du temps qui s’est arrêté. J’embrasserai l’infini : l’horizon qui me tend les bras, le chuchotement des étoiles, les âmes qui dansent, les dissonances qui se dissolvent, la rage des chaînes qui se brisent.
J’accepte de payer le prix de la liberté. Les conditions pour être libre sont exigeantes et éprouvantes car je ne peux pas me contenter d’être libre sur les bords juste parce que je me suis reconnue dans les idéaux qui m’étaient présentés. La liberté passe par la vérité, le refus des compromis, le lâcher-prise et surtout de toujours agir en connaissance de cause. Jamais par simple réaction, toujours après réflexion. Ne pas se laisser faire par les autres, par le système, ou par n’importe quel élément perturbateur. Tout ce que je fais vient de moi, et pas d’un dogme extérieur appliqué aveuglément. Ne pas s’engager par conviction politique, pour autrui, par volonté de quelque chose en général. Non, s’engager juste par ce que c’est un bon moyen de progresser personnellement.
En pratique ça donne de connaître parfaitement les rouages du système dans lequel je suis. Afin d’être assez doué.e pour lui échapper, assez agile pour fuir ses autorités et assez discret.e pour en disparaître. J’apprends à survivre par mes propres moyens. Je me retrouve confronté.e à ces questions de quitter la société, du rapport au travail, à l’argent, à la clandestinité… Le but est de ne plus subir ces influences qui nous contraignent. Mon seul passe temps consisterait alors à explorer le monde qui s’ouvre à moi, simplement en voyageant, au grès des conditions, et en vaillant à toujours garder le contrôle.
J’ai nommé ma persévérance au rang de maître car grâce à elle, lorsque je me retrouve face à une difficulté, je ne doute pas de mes capacités à la surmonter. Je n’attends pas qu’on me fasse un cours, qu’on m’explique. Je cherche, je me lance, je me trompe, je le fais. Cette prise de risque me permet de faire émerger la résilience, la force d’adaptabilité, de réactivité, de contrôle de soi car c’est en voulant prendre des risques que je prends conscience de mes contraintes.
Respect, Liberté et Vérité
Mysliciel
PS : Pour répondre / discuter, Mysliciel[AT]riseup.net
Témoignage de Gabriel
Je me prénomme Gabriel, j’ai 23 ans et ai découvert le pacte par hasard quelque part entre ma 12ième et 14ième année.
Ce fut un cadeau de Noël facile pour un bibliovore accro à la fantaisie comme moi, de la part d’un oncle et d’une tante qui ne se doutaient pas, alors, de la valeur de leur présent.
C’était la première fois que je tenais un livre de Pierre Bottero et entre mes mains, la magnifique couverture de Jean-Louis Thouard, un titre mystérieux et surtout, un nom.
On se retrouve des années plus tard, c’est en ayant grandi et après une relecture assidue de toute l’œuvre Gwendalavirienne dans l’ordre, que j’ai compris le sens des mots qui s’étaient gravés dans mon esprit d’enfant hyperactif pour ne plus s’en effacer jusqu’à ce jour.
Liberté et Respect, Progression et Doutes, Fierté et Humilité.
C’est presque sans m’en rendre compte que j’ai fait mes premiers pas sur la voie.
Je revenais d’un passage houleux de 3 ans dans l’armée française, une sacrée courbe, pas très harmonieuse, mais une expérience de vie.
À ce moment-là j’ai ressenti le besoin de relire.
Tout s’est éclairé, mon esprit était abruti et abîmé mais mon corps, modelé par 3 ans d’efforts, s’était assoupli, tonifié, j’avais toutes les clés en main pour accorder enfin ces deux parties de moi.
J’ai donc recommencé à lire, à regarder, à jouer, à ressentir et à m’entraîner, d’abord par la pratique de l’escalade de manière assidue, par de longues sorties en montagne, de la musculation, des exercices de callisthénie et d’assouplissement, de parkour et de danse plus récemment, le tout entrecroisé de divers tests physiques (Nb: Dont je ne parlerai pas pour ne pas inciter qui que ce soit à entreprendre des actions dangereuses pour leur vie et celle d’autrui.)
Tout ça, des rêves d’enfant à la reconstruction physique et mentale, la redécouverte de soi et des autres, tout ce qui est en encore en travaux et ce qui est déjà soigné, tout cela je le dois en grande partie à moi, aux gens qui m’ont accompagné mais aussi à Pierre Bottero, qui m’a montré la porte, qui m’a présenté le savant et le poète et qui à travers ses pages a murmuré à mon oreille un mot. Un seul : « – Marchombre ».
Je m’appelle Claire, je suis une femme, j’ai 25 ans, directrice d’école, valide.
J’ai découvert les marchombres avec Ellana dans les Quêtes d’Ewilan quand j’avais 8 ou 9 ans. L’univers de Bottero m’envoûtait. Mais lorsque ce personnage est apparu, cela a été un véritable coup de foudre littéraire. La trilogie des Ellana est devenue par la suite mon livre de chevet. Il me suit encore aujourd’hui un peu partout, je me replonge régulièrement dedans afin de redécouvrir la voie du marchombre. J’ai transmis mon amour de cette saga à mon petit frère, de 4 ans plus jeune que moi. Lui aussi est passionné par cet univers et ce personnage hors du commun. Les marchombres nous ont procuré une complicité incroyable. Nous aimons parler avec des lignes de dialogues des marchombres tirés des livres, ou bien essayer d’écrire de la poésie marchombre.
La trilogie a été particulièrement importante pour moi pendant une année où j’ai été très amoindrie physiquement à la suite d’un accident. Mon corps était cloué au lit, mais mon esprit virevoltait entre les ombres au rythme des aventures des marchombres. J’ai ainsi pris conscience de la dimension morale du marchombre à ce moment là, pour passer outre les pures prouesses techniques et physiques.
Pour moi, un marchombre est donc un être complet, qui est capable de prouesses physiques lui permettant de vivre en pleine liberté, faisant fi de toutes contraintes (morale, légale, physique…) et qui accompagne cette quête de liberté d’une philosophie nécessaire à la libération de l’âme, car le corps ne va pas sans l’âme et inversement.
Pendant mes études, j’ai découvert l’univers des fanfictions. J’ai trouvé beaucoup de textes sur l’univers Harry Potter, mais très peu sur les livres de Bottero. J’ai donc commencé à écrire moi-même des textes mettant en avant les marchombres. Je n’ai pas osé les publier jusqu’à présent, mais je ne suis pas certaine de le vouloir : écrire est ma façon de me libérer, de me rapprocher des marchombres. Publier des écrits m’obligerait à avoir du recul sur mon texte pour que le lecteur comprenne, s’intéresse etc. Cela m’ajouterait des contraintes qui ne me conviennent pas, et ce n’est pas dans l’esprit marchombre que de s’imposer à soi-même des limites.
Les marchombres sont donc pour moi des être libres et également libérateurs.
Tout d’abord, je suis entré dans l’univers de Bottero par pure chance, au terme d’une période franchement pas fun de ma vie. Pour faire court, j’ai plus ou moins été contraint de faire du catéchisme intensif pour être baptisé aux alentours de 12 ans, âge auquel je savais déjà fermement que la religion catholique n’était pas pour moi. La trilogie des Mondes D’Ewilan m’a été offerte par ma marraine, et je pense que ce contexte a fait que je me suis d’autant plus attaché à Ellana et son désir farouche de tracer sa propre route.
J’ai lu les trois trilogies plus ou moins dans le désordre, en finissant par la Quête. Et tout au long de ces livres, mais particulièrement en parcourant le Pacte, j’ai trouvé un écho en Ellana. Un désir de liberté, d’indépendance, et au delà de ça, une Voie, un sens, qui me manquaient désespérément. Mais plus que les descriptions fantasques des capacités martiales et acrobatiques des marchombres, plus que leur poésie aux faux airs de haïkus qui m’est restée gravée dans le cœur et dans l’âme, ce qui m’a marqué est un ensemble de paragraphes très courts, dans le pacte.
Celui de l’Envol d’Ellana, où elle dissocie l’idée de marchombre de ses capacités physiques. Et les notes de l’auteur les accompagnant, reconnaissant que s’il est impossible de chevaucher la brume ou de parler au vent, être marchombre se repose bien plus sur une philosophie de vie, un idéal de liberté.
Et ces paragraphes sont ce qui a contribué à me faire changer, petit a petit mais aussi drastiquement, en la personne que je voulais être. Parce que ces paragraphes m’ont attrapé dans mon envie désespérée d’être quelqu’un d’autre, ils ont écarté la résignation et l’apathie venue de l’impossible, et ils m’ont montré que, si, je pouvais être quelqu’un d’autre, je pouvais être qui je voulais.
Que ça prendrait du temps, du travail, et qu’il faudrait parfois réajuster mes désirs pour être atteignables, mais que de trouver la Voie n’était pas impossible – simplement je devais trouver ma Voie, et pas essayer d’en suivre une fictive.
Il fut un temps où j’aurais tout donné pour être un marchombre exactement comme ceux que Bottero décrit dans son œuvre, un créature de fiction éprise de liberté et ferme dans ses principes. Aujourd’hui je suis Marchombre. Pas comme le sont Ellana, Salim, Jilano ou Sayanel. Mais je suis Marchombre, dans ma conviction à suivre mes principes. Je suis Marchombre dans mon attachement à être ouvert et tolérant, je suis Marchombre dans mon indépendance, je suis Marchombre lorsque j’accepte de l’aide et je suis Marchombre lorsque j’exprime ma joie, ma peine, ma colère et mon âme dans son entièreté, sans les enfermer par peur du regard des autres.
Je suis Marchombre, parce que je sais qui je veux être et que je m’efforce chaque jour d’être un peu plus proche de mon idéal.
Et c’est cette conviction qui en partie, m’a sauvé d’un autre moment très difficile pour moi et m’a permis de me reconstruire honnêtement. C’est cet idéal qui m’a poussé à prendre le temps d’examiner qui je suis, et à accepter tant de parts de moi. Ma transidentité, ma droiture parfois rigide dans mes principes, mon amour pour l’animation et les séries pour enfant… En bref, énormément de parts de moi que j’avais enfouies et supprimées pour coller à l’image que je pensais devoir être.
Ne dépendre de personne, ne laisser personne dépendre de moi. Ne pas exister pour quelqu’un, et accepter les gens tels qu’ils sont. Abattre ces idées préconçues de normalité et d’acceptabilité. Étendre les fenêtres jusqu’à ce qu’il n’y aie plus de murs.
Cela fait plus de dix ans que j’ai lu l’œuvre de Bottero pour la première fois. Mes tomes sont usés par le temps et les relectures, mais sans faille, ceux que j’ouvre instinctivement et avec bonheur sont ceux du Pacte. J’ai grandi avec ces histoires, je me suis construit avec également. Et mon opinion sur ce qu’est un marchombre a évolué avec moi, en se détachant peu a peu du texte exact pour toucher au concept. Pour moi, la poésie marchombre ne peut faire de sens que lorsque l’on en connaît l’auteur et le destinataire. Pour moi, être marchombre se détermine bien plus dans la conviction et le travail mis à devenir soi que dans l’entraînement par un maître ou les capacités physiques.
Un marchombre est, tout simplement. Parce qu’un marchombre veut être, et qu’un marchombre fait en sorte d’être.
Témoignage de Maui
Témoignage d’Aerin
Pour moi, un marchombre est une personne qui apprend à être libre intérieurement, et à être en paix avec elle-même. Certes, une certaine liberté physique est illustrée à travers leur histoire, mais je pense que ce n’est qu’un moyen d’y parvenir. Un moyen parmi tant d’autres.
Je ne peux parler que de ce que je connais, aussi vais-je parler de la danse pour imager mes propos. Précision importante, je ne parle que des danses urbaines et ce en fonction de mon humble expérience du haut de mes 20 ans. C’est une discipline étrange, au premier abord. Pourquoi diable pratiquer un art aussi exigeant ? Pourquoi, lorsque mes poumons prennent feu, continuerais-je à tourner ? Pourquoi, lorsque mes muscles déjà fatigués se mettent à faire trembler mes jambes, choisirais-je de me baisser une fois de plus avant de replonger au sol ? Pourquoi est-ce que j’irais me confronter à l’image que me renvoie constamment le miroir de la salle de danse ? Pourquoi est-ce que je reviendrais en ce lieu pour risquer de me comparer à meilleur que moi ? Pourquoi aller prendre le risque de me tromper devant tout le monde et rester volontaire pour performer devant le reste des danseurs sur une chorégraphie que je viens tout juste d’apprendre ?
Parce que la danse me permet de me libérer petit à petit, tout simplement. Je ne rejette plus l’effort physique, je l’accueille à bras ouverts, un sourire impatient aux lèvres. Je n’ai plus honte de mon reflet dans le miroir, je l’aime. Pas d’un amour narcissique, mais pur, celui qui se reflète dans les iris d’une jeune femme au cœur épris. Je ne me compare plus à meilleur que moi, parce que j’ai appris à être heureuse pour autrui, bienveillante avec moi-même, et j’ai compris que la seule personne à qui il est réellement intéressant de se mesurer n’est autre que moi. Dire que je n’ai plus peur de me tromper devant les autres serait mentir. Mais j’y travaille. Parce que la route est encore longue et que si les années m’ont appris bien des choses, je réalise que plus j’avance, plus je prends conscience de l’immensité des choses qui me restent à apprendre. Et puis, la danse donne des ailes. La Voie marchombre, donne des ailes. La liberté, donne des ailes. C’est ça pour moi, être marchombre. Apprendre à déployer ses ailes et, si c’est à ta portée, voler.
Aerin
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